NIEUPORT XVII - Défi Chicken Con

SEMAINE 1 - Première colle

Je me suis mis un peu de pression en proposant la nouvelle formule du Chicken Con. Je m'en mets un peu plus avec un post, que je souhaite régulier, sur la construction de mon modèle, un Nieuport XVII au 1/32 de Copper State Models. Il y a 35 semaines entre le lancement du défi, le 1er octobre dernier et sa solennelle finale en juin prochain. Il faut donc s'y mettre résolument.

Durant la première semaine, j'ai surtout fait une grande opération de dégrappage. J'ai détaché 37 des plus grosses pièces, sablé les attaches et le flashing (je ne suis pas sûr comment on peut nommer la chose en français; du voilage peut-être). C'est fastidieux, mais nécessaire pour éviter des problèmes de montage. J'ai aussi fait un peu de collage. L'aile supérieure qui est en 3 morceaux a été assemblée (A) et les minuscules morceaux qui représentent le haut ou les attaches de mâts qui dépassent (B) ont été ajoutés après d'intensives recherches pour les retrouver dans le tapis de mon atelier. Des pièces de soutien pour la béquille, en forme de patin, ont été collées dans les demi-fuselages (C). Dans un essai sans colle pour refermer le fuselage, une des pièces interférait et il a fallu la sabler pour réduire son épaisseur. Les petits clous de surface qui l'ornaient sont donc disparus, mais comme je pense que ces pièces sont de la suringénierie et qu'elles seront totalement invisibles au final, je ne suis pas tracassé. Les moitiés d'une boîte de munitions (D) et celles de la mitraillette Vickers (E) ont été jointes. J'en ai profité pour percer l'embout du canon et creuser les petits trous latéraux rectangulaires qu'on y trouve. Ces travaux m'ont permis de casser l'embout. Mais, ce fut un mal pour un bien, car il a été plus facile de fixer la pièce de photodécoupe qui ferme la mitrailleuse avant de le recoller. Finalement, j'ai percé quelques trous ici et là avec une mèche numéro 80 pour l'installation éventuelle de cables et haubans.



Voilà! Ce fut une bonne première semaine! J'espère pouvoir continuer ainsi au cours de 34 prochaines.

Jean-Guy P.

Un beau projet en cours, nous te suivons avec intérêt.
Merci pour le partage.

Au sujet de ce modèle
https://imodeler.com/2018/12/kit-preview-copper-state-models-1-32-nieuport-xvii/

SEMAINE 2 - Assemblage du fuselage

Déjà 2 semaines de passées. Il n'y a pas à s'inquiéter, il en reste encore 33. La preuve : lors du dernier CapCon à Ottawa, il y a un gars qui disait compléter ses kits de biplans au 1/32 en une seule semaine.

J'ai bien étudié les instructions et je suis parfois perplexe. Par exemple, dans ce kit, le fuselage n'est pas séparé en deux moitiés, la droite et la gauche, que l'on colle éventuellement. À la place, il y a l'avant (incluant le cockpit) et l'arrière qui sont composés chacun de plusieurs pièces et qui sont assemblés séparément. Donc, au cours de cette deuxième semaine, je me suis concentré sur l'assemblage de la portion arrière du fuselage. J'ai procédé avec beaucoup de précautions en prenant bien mon temps à chaque étape. J'ai d'abord collé les 2 moitiés que j'avais partiellement assemblées la semaine dernière. On obtient une partie arrière de fuselage sans dessus et avec un trou triangulaire là où la béquille sera fixée. Dans le guide de montage, on indique que, dans le vrai appareil, ces parties manquantes étaient toutes deux faites de contreplaqué. J'avais donc monté la partie entoilée! J'ai ensuite installé le treillis qui sert à former le dessus (photo A). Je pense que c'est encore une pièce de suringénierie, car je ne vois pas grand monde qui serait intéressé à laisser le dessus ouvert. Toujours dans le guide, on précise que si on installe sur le treillis la pièce qui le recouvre, il n'est pas nécessaire de le peindre. Pas de problème! Mon idée était déjà faite!



J'ai donc installé les deux morceaux de « contreplaqué », celui du dessus (photo B) et celui qui sert à fixer la béquille. Comme prévu, le treillis du dessus et les deux pièces en forme de patin de la semaine dernière sont disparus (pour être honnête, ils ont quand même un rôle pour bien positionner les 2 morceaux de « contreplaqué »). Les photos que j'ai pu consulter montrent que, dans les vrais appareils, les joints étaient visibles entre les pièces entoilées et celles en contreplaqué. J'ai donc essayé de répliquer cet effet en comblant partiellement les joints avec un putty que l'on peut lisser (et enlever) à l'alcool à friction.



J'ai mis une fin à ma semaine avec un apprêt blanc sur l'ensemble.

Jean-Guy P.

SEMAINE 3 - Siège et mitrailleuse

Pour cette troisième semaine, j'avais peu de temps à consacrer à mon projet de Nieuport. Je me suis occupé de mes petits-fils 2 journées, il y a eu l'exposition à Saint-Rodrigue, les élections et l'assemblée annuelle du Jardin communautaire. Quand je sais que j'ai peu de temps, je me mets à des sous-projets qu'il faudra bien faire un de ces jours et que j'appelle affectueusement des knick-knacks.

Le premier a été la mitrailleuse Vickers qui avait déjà été partiellement assemblée. J'ai ajouté, au bout du canon, une pièce de photogravure qui simule une sorte de pare-feu. J'ai mis un apprêt noir puis une couche d'Aclad Gun metal. À part s'assurer de bien former en demi-rond la pièce de photogravure pour qu'elle épouse la forme du canon, ce fut un sous-projet assez simple.

Le deuxième sous-projet a été le siège du pilote. Il est en 2 morceaux, le siège proprement dit et un joli dossier percé de plein de petits trous. Selon la notice d'instruction, le siège était fait en contreplaqué non peint, peut-être verni. J'ai justement du décalque « contreplaqué » de HGW. Les 2 morceaux ont été apprêtés en blanc puis recouverts d'une belle couche de Future pour préparer la surface pour les décalques. Les décalques sont transparents et on peut ajouter, avant de les poser, des marques ou des taches qui vont donner un aspect « utilisé ». Evider les petits trous du dossier pour enlever le décalque qui les bouchait a été un ouvrage qui m'a permis de passer un long moment zen. Finalement, l'ouverture du dossier pour loger le siège proprement dit était beaucoup trop évasée et il a fallu tenir fermement le dossier en place le temps que la colle agisse.



En fin de compte, ce fut une bonne troisième semaine même si j'ai disposé d'un temps de modélisme limité.

Jean-Guy P.

SEMAINE 4 - Grippe et cloison pare-feu

J'ai passé 2 autres jours à m'occuper de mes petits-fils qui avaient une grosse grippe. J'ai donc réconforté des petits enfants et dessiné des têtes d'Iron Man. Il y a des choses pas mal plus importantes que le modélisme. Malheureusement, à force de me faire tousser dans la face, j'ai attrapé leur microbe. J'ai peu d'énergie et j'ai envie de me coucher dans mon fauteuil et attendre la mort. Par contre, je suis un grand et je me botte le c... Je continue les travaux sur le Nieuport même si mon moral me dit que tout ce que je fais vaut juste de la m... J'ai toutefois choisi une partie du montage qui sera pratiquement invisible et qui me permet de faire quelques essais, c.-à-d. la cloison pare-feu.

En plus de la peinture à l'Aclad aluminium et cuivre, il y a un peu de montage à faire. D'un côté de la cloison, celui visible sur la photo, il y a un gros réservoir d'huile à coller et, de l'autre, une pompe à huile et un magnéto. J'ai pratiqué le salissage at les taches sans trop me préoccuper de la région centrale avec ses beaux petits engrenages puisque qu'un essai sans colle m'a montré que le moteur allait la cacher. J'ai surtout essayé l'installation de haubans avec un premier cable. J'ai d'abord percé les petites protubérances au bas de la cloison avec une mèche #80 (A). Comme cable, j'utilise du fil E Z Line fine , et, pour les épissures (C), j'ai coupé des bouts de 0,8 mm d'un tube de laiton de 0,6 mm de diamètre externe (0,4 mm de diamètre interne). Finalement, le tendeur est un tendeur de métal de GasPatch (B) fabriqué par impression 3D. L'installation d'un cable s'avère un bon exercice pour la patience, il m'a rappelé toutes les difficultés que ma pauvre mère rencontrait lorsqu'elle voulait enfiler un fil dans l'aiguille de sa machine à coudre. Le résultat m'apparaît toutefois assez intéressant.



Je commence la cinquième semaine avec la grippe à son plus fort. Il faut que je trouve quelque chose à faire qui n'est pas critique.

Jean-Guy P.

SEMAINE 5 - Masques pour l'Halloween

La semaine 5 s'est passée sous le signe de la grippe et du nez qui coule. J'étais peu tenté d'avoir la tête penchée sur mon ouvrage et, possiblement inspiré par l'Halloween, j'ai commencé le travail des masques pour la décoration du Nieuport. J'ai aussi fait quelques petits travaux comme boucher les joints sur l'aile supérieure et passer des pièces à l'apprêt blanc.

Bien avant d'acheter le kit, j'avais vu une photo d'époque dans l'incroyable site d'Albin Denis sur l'aviation française de la Grande Guerre (albindenis.free.fr). Dans la page de l'escadrille N 77, il y a une reproduction de l'autochrome d'un Nieuport 17 avec un très beau dragon rouge et vert qui m'avait marqué. Je m'étais dit que c'était la décoration à faire. J'avais retrouvé cette décoration sur le forum 1914 dédié aux maquettes de la Grande Guerre (1914.forumactif.com). Dans les contributeurs de ce forum, il y a des gars qui ont vraiment l'air de s'y connaître dont un certain Xan qui est l'auteur d'un article sur la construction du Nieuport 17 dans le numéro de mars-avril 2019 de la revue Wingmasters.  Je serais bien content si ma maquette était à moitié aussi bien réussie que la sienne. Bref, ce Xan a collaboré avec Copper State Models lors de la conception du kit et a fait paraître les décorations proposées avant sa sortie. Le dragon y était! Malheureusement, pour des raisons de coûts, la déco du dragon n'a pas été retenue au final. Par contre, la représentation proposée du dragon était plutôt spectaculaire et j'espère m'en inspirer. L'idée est de faire des masques pour une déco peinte. C'est un défi supplémentaire que je me lance. Au pire, je me rabattrai sur les décalques du kit pour une déco alternative.

Je ne décrirai pas ma technique de fabrication de masques parce que c'est sûr que quelqu'un va écrire pour dire que c'est trop compliqué, qu'il y a trop d'étapes et que c'est bien trop long. En tout cas, j'ai d'abord préparé de jolis chiffres « 3 » qui vont sur le dessus du fuselage et de l'aile supérieure. Ils ne sont que partiellement visibles sur l'autochrome de l'original. Après avoir hésité et dessiné une dizaine de versions, je me suis finalement branché pour des « 3 » semblables à ceux que l'on peut voir sur un SPAD de la même escadrille dont la photo paraît aussi dans le site d'Albin Denis. Sur la photo ci-jointe, on peut voir le résultat d'un essai grandeur finale avec une des versions des « 3 » découpée dans du papier rose. Sur la même photo, on aperçoit aussi la première esquisse, faite à l'ordinateur, du dragon. Bon, il y a encore bien du « gossage » à faire avant d'arriver au produit fini, mais ça avance.



Voilà où j'en suis après un premier mois de défi Chicken Con.

Jean-Guy P.

SEMAINE 6 - Il y a parfois des creux

Il y a des fois où ça va pas trop bien dans une construction. Eh bien, ça résume assez bien la semaine.

J'ai commencé par peindre plein de morceaux, y compris l'aile du bas, en couleur aluminium. J'ai utilisé la peinture d'une compagnie avec laquelle j'obtiens habituellement de très bons résultats. Dans ce cas-ci, la peinture coagulait dans mon aérographe et je me suis ramassé avec plein de grumeaux sur mes surfaces malgré tous les changements que j'ai essayés. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai tout décapé. Je pense que je vais me procurer de la peinture de Vallejo et y donner une chance. En attendant cette nouvelle peinture, je me suis lancé dans la déco. J'ai imprimé les versions finales des chiffres « 3 » sur du papier à masquer kabuki. L'emploi des masques a présenté tous les problèmes auxquels je m'attendais comme une difficulté à couper le papier dans les courbes et une grande mollesse du papier ce qui rend ardu son positionnement correct. Mais, comme c'est un des défis que je me suis posés, il est normal que ce soit difficile sinon ce ne serait pas un défi. Je dirais que ça a été correct avec les masques. C'est la couleur que je n'aime pas particulièrement; elle n'est pas assez orangée. Je suis tenté de la reprendre malgré les risques que ça présente. Ce serait peut-être mieux que d'avoir une arrière pensée à chaque fois que je regarderai le modèle.



Jean-Guy P.

Le projet avance bien malgré quelques retouches à venir, bonne suite.

SEMAINE 7 - Cocardes et drapeau

D'abord, merci à Jean-Pierre qui trouve toujours une occasion pour encourager. Sa moto avance plutôt bien de son côté et ça s'annonce une réussite comme à son habitude.

Pour ma part, je n'étais vraiment pas satisfait de mon rouge de la semaine précédente et j'ai recommencé. J'ai d'abord remis tous les masques et j'ai passé un nuage de blanc pour avoir une surface pas trop foncée facile à recouvrir avec un rouge plus pâle. J'ai ensuite concocté un savant mélange avec les peintures de Mr. Color shine red, orange et flat white dans des proportions respectives de 8, 5 et 6. C'est pas particulièrement évident, mais c'est la couleur que je recherchais. Beaucoup de travail, mais j'ai dormi tranquille par la suite.

Après avoir passé 2 jours avec un de mes petits-fils en congé pédagogique, je me suis attaqué aux cocardes et au drapeau du gouvernail. Pour masquer, j'ai utilisé des cercles de l'ensemble de masques de Maketar pour les cocardes françaises 1938-1942 au 1/24 que j'avais commandé pour l'occasion. Je suis encore capable de faire des règles de 3 et j'avais ciblé, par calcul, des cercles des mêmes dimensions que celles des décalques du kit. Pour le blanc et le rouge, j'ai utilisé les couleurs flat white et super italian red de Mr. Color telles quelles. Pour le bleu, je me suis remis à l'alchimie. Le bleu des cocardes françaises variait selon le fabricant des avions au cours de la Grande Guerre et celui de Nieuport était assez foncé avec un soupçon de gris. Le mélange noir:blanc:bleu 1:8:64 de peintures de Mr. Color, obtenu après d'intenses séances de gossage, m'a permis d'obtenir la couleur désirée. Lorsque j'ai enlevé les protections et les masques, j'ai vécu un de ces moments de satisfaction qui me rendent le modélisme si attrayant: les couleurs étaient celles que je désirais, la différence entre les 2 rouges correspondait à ce que je vois sur les autochromes d'époque et les marges étaient bien définies. Il y a quelques petites retouches ici et là à faire, mais je suis bien content du résultat jusqu'à présent.



Avec 7 semaines de passées, c'est déjà 20% du temps du défi Chicken Con qui s'est écoulé. Ça va toujours vite.

Jean-Guy P.

Superbe le résultat, bravo.

SEMAINE 8 - Dragon partie 1

J'ai débuté cette huitième semaine par la pose de décalques sur le gouvernail, question de changer un peu. La seule photo du vrai aéronef montre une vue un peu floue du côté droit de l'avion. Sur le gouvernail, on voit le numéro de série « 1935 » au haut et on devine un « 17 » au bas. Comme on utilisait des pochoirs à l'époque, le « 17 » provient probablement du même pochoir qui servait à inscrire « type 17 » un peu partout sur le dessous des ailes. Pour le côté gauche, j'ai répliqué ce qui semblait la norme pour les Nieuport 17, soit, du haut en bas, un gros « N » pour Nieuport, le numéro de série et les capacités de charge et de combustible. Dans la feuille de décalques fournie par Copper State, il y a tous les petits numéros pour composer le numéro de série que l'on veut. Ça simplifie la tâche lorsque l'on désire un aéronef dont la déco n'est pas incluse dans le kit.



J'ai toutefois passé le gros de la semaine à préparer les masques pour le dragon. J'ai commencé par le prototype grandeur finale imprimé sur papier rose. J'ai ainsi un bon aperçu des problèmes à surmonter et des détails à surveiller. J'ai ensuite peaufiné le dessin du dragon en arrondissant les lignes et en définissant les formes. Finalement, j'ai imprimé sur papier à masquer 3 exemplaires du dessin par côté de maquette et j'ai établi une stratégie pour découper et poser les masques.



Pour la prochaine semaine, je retiens mon souffle et je me croise les doigts parce que, maintenant, ça me semble vachement compliqué.

Jean-Guy P.

Du beau travail bravo, un beau défi pour la suite.

SEMAINE 9 - Dragon partie 2

Ça m'a pris plusieurs jours pour découper et poser les masques de la première couleur du dragon, le rouge. Les masques n'étaient pas évidents à installer; certaines parties ressemblaient à de la dentelle de papier et se comportaient comme telle. Pour un des côtés, le gauche, j'ai dû couper le masque en plusieurs sections. Finalement, j'ai réussi à arriver à une pose qui me convenait et j'ai utilisé le mélange de rouge que j'avais concocté pour les chiffres « 3 ». Je suis très satisfait du résultat même s'il n'est pas parfait. J'ai commencé la découpe des masques pour la deuxième couleur, le vert. Ça s'annonce plus difficile que pour le rouge. On verra bien.



Il y a maintenant 2 mois de passés pour le défi, soit le quart du temps alloué. Compte tenu des progrès réalisés, je suis confiant de terminer en temps. Ça aussi, on verra bien.

Jean-Guy P.

SEMAINE 10 - Dragon partie 3

J'avais raison, le masquage pour le vert est plus difficile. J'ai passé plus d'une douzaine d'heures à tailler, recouper et positionner des masques qui étaient déformés et étirés par mes manipulations. Juste pour masquer les parties rouges, il y en a 75. Et c'est seulement pour le côté gauche du fuselage; le droit doit attendre. Je pense que je suis arrivé au maximum de ce que mes capacités et le matériel peuvent donner. Pendant que j'installais les masques, j'appréhendais le résultat et je me préparais à tout recommencer. Bien que loin d'être parfait, ce résultat a été un soulagement. Il y a plusieurs dizaines de retouches à faire, mais ça semble réalisable. Petit détail supplémentaire, j'ai fait des griffes et un museau en gris très foncé.



Bon, pour la semaine 11, le plan me semble simple avec un dragon du côté droit à terminer.

Jean-Guy P.

Une belle réussite bravo.

Quel beau travail je te lève mon chapeau j’aurais atteint ma limite bien avant cela

SEMAINE 11 - Dragon partie 4

Pas grand chose de spécial à raconter pour cette onzième semaine. Ça a pris une semaine de masquage pour faire le vert du côté gauche la semaine 10 et, sans surprise, ça en a pris une pour le côté droit. J'en profite donc pour expliquer ma vision du dessin du dragon. Pour ce que j'ai vu et lu des décorations sur les avions français de la Grande Guerre, il y en a qui avaient été faites par des gars qui étaient des peintres dans la vie civile et d'autres qui semblent avoir été faites par des enfants de 5 ans. La qualité était extrêmement variée. D'après moi, le dragon a été réalisé par un ou des gars qui n'étaient pas des artistes, mais qui ont pris un soin raisonnable pour faire un beau dragon. Avec de la peinture verte, ils ont d'abord délimité les contours au pinceau. Peut-être avaient ils un schéma pour les guider. Puis, toujours au pinceau, ils ont rempli les espaces avec du vert ou du rouge. Sur la seule photo du vrai avion, on voit le côté droit. J'ai supposé que le dragon avait été aussi peint sur le côté gauche. Mais, c'est une simple spéculation. Mes deux dragons sont semblables, mais nettement différents dans de multiples petits détails. Ça reflète le travail de gars qui doivent peindre, dans des conditions loin d'être idéales, des dragons sur le fuselage d'un avion, dont l'un est l'image renversée de l'autre, avec, au mieux, un schéma comme seule aide.



Pour la semaine 12, je vais quitter le masquage pour autre chose. J'ai aussi une dinde et des desserts à préparer.

Jean-Guy P.

Moi je suis vraiment impressionné par la qualité de ton travail et ta patience il y a longtemps que le dragon aurait pris le bord pour être remplacé par des décalcomanies. Une fois terminé je n'ai aucun doute que ce sera un Nieuport spectaculaire . Bravo

Quel beau résultat difficile de faire mieux ça ne prend pas seulement de la patience mais de la dextérité pour arriver à ce résultat bravo

SEMAINE 12 - Capot moteur et cadre de fuselage

d'abord merci à Gilles, Serge et Jean-Pierre pour leurs encouragements. Ils sont appréciés.

J'avais envie de faire autre chose que du dragon pour me changer les idées. Les retouches attendront un peu. J'ai donc décidé de reprendre le capot du moteur. J'écris reprendre car j'avais commencé au cours de la semaine 2. J'avais alors posé une couche de fond avec la peinture de base noire de Aclad. Malheureusement, je n'avais pas réalisé à quel point les années avaient épaissi la peinture et j'ai hérité d'une méga pelure d'orange sur tout le capot. J'avais mis le capot de côté le temps de digérer ma déconvenue. Après 10 semaines, j'étais remis et la peinture noire a été sablée jusqu'au plastique. C'était long et fastidieux, mais il n'y avait pas le risque de faire fondre le plastique comme avec le décapage au solvant à laque, une chose que j'ai apprise avec un autre modèle. J'ai dilué la base Aclad noire avec du leveling thinner de Mr Color et, cette fois, j'ai obtenu une belle couche lisse et brillante. En bonus, la couche a séché en quelques minutes alors que la base noire d'Aclad ne sèche pratiquement jamais et reste collante durant des semaines. Malheureusement, ma peinture aluminium d'Aclad était vieille aussi et je me suis retrouvé avec un capot aluminium mat. J'étais bien décidé d'en finir avec ce capot et j'ai passé un sablage, léger cette fois, sur toute la surface avant de recommencer avec la couche de base noire. La magie du leveling thinner a fonctionné encore une fois et cette troisième fois fut la bonne. J'ai maintenant un beau capot moteur aluminium brillant, mais pas trop. Cet épisode montre bien que, même si on fait parfois bien du travail, on n'avance pas nécessairement beaucoup.



J'ai profité du reste de temps dont je disposais pour débuter les travaux sur les cadres à l'avant du fuselage. J'ai réalisé qu'il manquait les petits anneaux (flèches) où des cables s'attachent sur un des côtés. Ils n'étaient pas là au départ ou je les ai coupés et sablés lors du dégrappage. Quoi qu'il en soit, j'ai fabriqué des anneaux de rechange avec de la tige de plastique que j'ai percée et taillée. J'ai ajouté de la couleur avec diverses peintures et de petits morceaux de décalque imitation de bois dans les endroits stratégiques. De grandes portions des cadres seront invisibles au final et j'ai porté une attention minimale à certaines parties. Ainsi, je me suis plus concentré sur les mats et le cadre qui est vis-à-vis le siège du pilote (A), mais moins sur le cadre qui est devant le siège (B). Avec les Fêtes qui continuent et mes petits-fils qui sont en congé de garderie et de maternelle, alors que les parents travaillent, je vais être content si je réussis à terminer les cadres au cours de la prochaine semaine.

Jean-Guy P.

Beau travail sur les cadres et le capot-moteur est superbe , ça avance bien ce projet, bonne continuation.

SEMAINE 13 - Grattage et câblage

Première étape de la suite des travaux sur les cadres, le grattage. Il s'agit d'une opération ennuyante qui consiste à gratter la peinture des éventuelles surfaces de contact. Dans certains cas, l'épaisseur de couches de peinture suffit à empêcher des surfaces, des moitiés de fuselage par exemple, de se rejoindre. Il s'ensuit alors un exercice beaucoup plus long, compliqué et ennuyeux de bouchage de trou de grande dimension. Si cette opération est essentielle avec les kits de Wingnut Wings, elle l'est tout autant avec le kit du Nieuport 17 de Copper State. C'est même pire, car sans peinture, certaines pièces n'ont pas assez d'espace pour s'imbriquer correctement à fond. C'est le cas du support du siège qui n'entre pas dans les fentes prévues à cet effet dans les cadres (A). Avec une bonne lame, j'ai agrandi les fentes d'un petit dixième de millimètre pour régler le problème. Je n'ai pas pris de chance et toutes les autre fentes et ouvertures ont été vérifiées. Dans ces autres cas, le grattage a suffi.



La deuxième étape fut la pose des câbles à l'intérieur des cadres. J'ai procédé comme j'avais fait pour le câble de la cloison pare-feu lors de la semaine 4. J'ai par contre réalisé qu'on ne peut pas installer une vingtaine des minuscules tubes dans une journée sans avoir très mal aux doigts qui sont restés crispés sur les pinces et les pièces tout au long de leur installation. C'est probablement dû à l'âge. En tout cas, je devrai m'en souvenir lors de la pose des haubans car j'ai eu mal plusieurs heures après avoir terminé. Le résultat est à mon goût même si je poserais probablement des tendeurs plus petits, au 1/48 au lieu d'au 1/32, si c'était à recommencer.

Troisième et dernière étape, la pose d'anneaux pour les haubans. J'ai installé, de chaque côté des mâts, un anneau de la compagnie GasPatch (B). Ces anneaux sont en métal et ont une tige pour leur installation. Le truc est de percer des trous dans l'orientation dans laquelle on veut que les anneaux se retrouvent. J'ai utilisé mon estimation de l'angle entre les haubans et les mâts pour faire des trous les plus profonds possibles avec une mèche #80. Malgré cela, il a fallu couper les tiges des anneaux avec un Dremel muni d'un disque de coupe que j'ai fait tourner à grande vitesse. Une petite goutte de colle cyanoacrylate et on obtient un point d'ancrage supersolide pour les haubans.

Jean-Guy P.

La patience et la tenacité portent toujours ces fruits. Bravo

SEMAINE 14 - Instruments

J'ai continué dans la même veine que les 2 dernières semaines avec des travaux à l'avant du fuselage. J'ai commencé par les tubes d'admission d'air. Il y en a 2 et chacun sort par une ouverture sur son côté du fuselage. Ils se présentent dans le kit sous la forme de tiges pleines et la notice de construction suggère de forer un trou dans les bouts pour plus de réalisme. Pout être franc, je l'aurais fait sans invitation. Selon quelques photos que j'ai vues, ces tubes sont plutôt brillants et je les ai donc peints avec de l'Aclad superluisant duraluminium. Tant qu'à sortir le duraluminium, j'en ai profité pour compléter le capot du moteur en peignant de cette couleur l'anneau qui sert, dans le vrai appareil, à relier le capot au reste de l'avion.

Pour terminer, j'ai fait un peu de scratch avec les instruments de contrôle. Modifier, percer, scier, ajouter des morceaux que j'ai découpés, c'est pas mal ce que je préfère dans le modélisme. Je me suis donc gâté avec les contrôles du moteur que l'on retrouve du côté gauche du fuselage. Il y a une jauge qui, dans les vrais appareils, était en verre transparent. Je ne sais pas exactement à quoi elle servait, mais elle était reliée à des conduits, possiblement pour en mesurer la pression. Dans le kit, elle est moulée en plastique opaque à même le reste des contrôles (A). J'en ai fait une nouvelle avec un reste de plastique transparent étiré au bon diamètre, sablé et taillé à la bonne forme (B). Petite difficulté supplémentaire, le tube qui relie le support de la jauge aux conduits était cassé (C). Alors, j'ai coupé et remplacé la jauge par son substitut transparent (D) et j'ai remplacé le tube cassé par un tube de laiton inséré dans des trous percés dans les conduits et le support de la jauge pour que ce soit bien solide (E). Comme les contrôles étaient mécaniques, j'ai ajouté les tiges qui les reliaient à d'autres pièces (F, G et H). Je me suis appliqué à reproduire la courbure d'une de ces tiges (F) que j'ai remarquée dans mes photos de référence. J'ai terminé, même si ce sera probablement invisible une fois le cockpit fermé, en ajoutant un tuyau (I) à ce qui est identifié comme étant une dérivation de filtre.






Trois mois de passés. Pour un constructeur lent comme moi, c'est un clin d'oeil, mais je pense toujours être sur la bonne voie.

Jean-Guy P.