Mosquito FB Mk VI 1/48 - Défi Chicken Con

Dans le domaine du modélisme la patience et la dextérité sont importants pour le bon déroulement de tout projet.
Bravo Jean-Guy et à la prochaine.

SEMAINE 13 - Le plancher

La semaine a servi à installer un plancher pour que ce soit plus facile pour le pilote à se rendre à son siège. En plus du plancher proprement dit, j'ai d'abord scratché une pompe manuelle pour le système hydraulique (A), très pratique en cas de panne de la pompe principale pour abaisser le train d'atterrissage. La poignée de la pompe était rangée séparément et j'ai juste percé un trou sur le dessus pour pouvoir la mettre lorsqu'on en aura besoin. J'ai ensuite fabriqué une trousse de premiers soins (B). Eduard en proposait une dans son kit de photogravure, mais les dimensions n'étaient bonnes ni en hauteur, ni en largeur. J'en ai donc fait une avec de la carte plastique et je l'ai agrémentée avec un transfert humide de HGW portant l'inscription « FIRST AID », très appropriée. Les courroies sont du décalque noir taillé. J'ai aussi ajouté une sorte de pédale simple (C) qui devait être actionnée par le navigateur. Je l'ai vue dans le kit de Tamiya au 1/32 et je trouvais que ça ajoutait à l'aspect encombré des cockpits des Mosquito. Malheureusement, j'ai été incapable de trouver à quoi elle servait. Finalement, j'ai installé une patte pour un casier de rangement pour les cartes de navigation qui sera éventuellement construit avec le tableau de bord. Le parachute du navigateur était rangé sous ce casier lors des vols. La hauteur de la patte reflétait donc l'épaisseur du parachute.



Avec l'installation du plancher, j'ai terminé la première étape de construction selon la notice de fabrication du kit. Toujours selon cette notice, il y a 20 étapes. Comme il s'est écoulé exactement 3 mois depuis que j'ai commencé, si je conserve le même rythme, j'aurai terminé dans ... 5 ans. Je pense que je vais jeter la notice.

Jean-Guy P.

SEMAINE 14 - L'arrière du cockpit (partie 1)

La semaine a commencé par un imprévu. La position correcte de la partie étagée arrière du cockpit est assurée dans le kit par des renflements des pièces du fuselage, des 2 côtés. Il y a des ouvertures dans la partie arrière pour laisser passer une partie de ces renflements. Le problème est que les renflements sont assez gros et, qu'une fois l'installation faite, ils ressemblent à 2 boîtes de chaque côté de la paroi verticale. Il n'y avait pas de telles boîtes dans les vrais Mosquito. J'ai donc bouché les 2 ouvertures avec de la carte plastique (A) et, en corollaire, il a fallu tailler les renflements du fuselage et installer des blocs de carte pour les remplacer et permettre un positionnement correct. Une bonne difficulté de réglée!



J'ai ensuite ajouté quelques détails. Pour éviter que les canons ne gèlent, un conduit amenait de l'air chaud provenant du radiateur du moteur droit. Un coude de ce conduit était juste à côté du navigateur (B). Les Mosquito possédaient un système de contrôle du pas des hélices dont une des composantes était 2 tiges que l'on retrouvait derrière le pilote et le navigateur. J'ai fabriqué et installé un des supports des ces tiges, celui de droite (C). Il est percé de 2 trous pour pouvoir éventuellement insérer les tiges. Pour ne rien laisser en plan, j'ai aussi fabriqué le support de gauche, un peu plus gros, qui sera installé plus tard après peinture. J'ai fabriqué un tuyau courbé à 90 degrés qui servait de conduit pour le remplissage en essence et j'ai percé un trou pour l'installer (D). C'était ma semaine de perçage de trous et j'en ai fait plusieurs dans le panneau arrière pour pouvoir poser des connecteurs électriques après peinture (E). J'ai utilisé des images du panneau du kit Tamiya au 1/48 comme référence. À de moment-là, j'ai décrété que j'avais assez de détails pour cette portion et que je pouvais me préparer à la peinturer en vert. Avant de poser l'apprêt, j'ai assemblé la partie étagée et le panneau arrière, puis j'ai collé des morceaux de rubans pour faciliter le repérage des endroits où je vais coller d'autres éléments et pour permettre une bonne adhérence de la colle. Ces éléments sont : un appareil que je n'ai pu malheureusement identifier (F), la boîte de jonction que j'ai fabriquée (G), le panneau de contrôle du système Gee (H), le récepteur R1355 (I), le support gauche pour les tiges du système de contrôle du pas des hélices (J) et l'afficheur type 62 (K).

J'ai complété ma semaine de modélisme en taillant un panneau de contrôle qui va sur le dossier du siège du navigateur et en perçant des trous dans celui-ci et le dossier pour des boutons et des fils.

Jean-Guy P.

SEMAINE 15 - L'arrière du cockpit (partie 2 et finale)

J'ai allongé un peu cette semaine 15 question de finaliser la partie arrière du cockpit. La semaine a été marquée par un peu de peinture, le vert pour l'assemblage de la semaine dernière, du brun pour les coussins du siège et du kaki pour le harnais, et, surtout, du montage. Ainsi, le dossier du siège a trouvé son assise, puis le harnais en photodécoupe d'Eduard a été installé (A). Un petit panneau de contrôle a été collé au dossier (B). Ce panneau contient 2 boutons rouges pour couper les moteurs et 2 valves pour couper l'arrivée d'essence. Des fils métalliques ont été ajoutés à l'arrière pour représenter les conduites d'essence et, après de savants pliages, courent sur le niveau de l'assise du siège. Ils sont malheureusement pratiquement invisibles une fois le montage complété. Le support de gauche du système de contrôle du pas des hélices a été ajouté (C), de même que les 2 tiges qui y sont associées (D). Sur le panneau arrière, j'ai collé l'appareil que je n'ai toujours pas pu identifier malgré des recherches additionnelles (E) et j'ai inséré des tubes de métal de divers diamètres dans les trous en guise de connecteurs (F). J'ai ensuite installé les appareils que j'ai fabriqués précédemment, soit la boîte de jonction (G) et système Gee avec son panneau de contrôle (H), son récepteur R1355 (I) et son afficheur type 62 (J). J'ai complété le tout avec l'installation de fils de divers diamètres pour représenter le câblage.



L'installation des câbles ne s'est pas passée exactement comme je l'espérais et le résultat ne correspond pas non plus parfaitement à mes espérances. Mais, dans l'ensemble, cette partie arrière du cockpit me satisfait.

Jean-Guy P.

Une belle avancée dans ce projet. De beaux détails ajoutés, bravo.

SEMAINE 16 - Petite semaine

En allongeant la semaine 15 pour terminer l'arrière du cockpit, cela a eu l'effet de raccourcir la dernière semaine. En plus, si on soustrait une couple de journées durant lesquelles je ne me suis pas adonné au modélisme, ce fut une petite semaine. Il y a quand même eu des progrès du côté du tableau de bord. Airfix propose une face avant de cockpit en une seule pièce, très solide, facile à installer et avec des instruments du tableau de bord assez bien définis. Le problème est la difficulté à peinturer les détails, en particulier les nombreux cadrans pour lesquels il n'y a pas de décalques de fournis. Plus complexe avec de nombreux morceaux, le kit de protogravure d'Eduard promet un tableau de bord encore plus détaillé avec des films plastiques imprimés pour l'affichage des cadrans. Le problème que j'entrevois est le remplacement d'une pièce robuste de plastique par des pièces minces et fragiles de métal. Je trouve souvent qu'Eduard pèche par optimisme et, dans ce cas-ci, je crois que le tableau de bord finirait tout tordu. J'ai donc opté pour la fusion des forces des 2 possibilités; je vais utiliser la pièce solide d'Airfix comme base sur laquelle je vais coller les détails d'Eduard. La première chose à faire est donc de couper et sabler tous les détails du tableau de bord de la pièce d'Airfix (A). Il y avait aussi quelques trous et fentes que j'ai comblés. Avant d'entreprendre l'adaptation des pièces d'Eduard, j'ai complété cette courte semaine en perçant un trou d'allègement (B), en fabriquant et installant un casier pour les cartes et des instruments du navigateur (C) et en collant un renfort entre 2 panneaux (D). Je me tracassais depuis un bout de temps sur la manière de construire le casier et j'en suis arrivé à une solution très compliquée avec une dizaine de petits bouts de carte plastique pour un détail qui sera à peine visible. Bon, ce qui compte est que, pour le moment, on voit bien le dessus avec une section à angle et les 2 compartiments du casier, dont un contient un boîtier qui dépasse largement à l'avant.



On verra bien comment les morceaux du kit d'Eduard vont se plier à ma volonté au cours de la prochaine semaine.

Jean-Guy P.

SEMAINE 17 - Tableau de bord

L'idée géniale de la semaine était de fabriquer une chimère avec la pièce du tableau de bord du kit de Airfix et un paquet de morceaux provenant de l'ensemble de photogravure d'Eduard. Le tableau de bord de Airfix assure de la solidité alors que l'ensemble d'Eduard facilite la peinture, en particulier des cadrans. Un des problèmes avec la photogravure est que tout est plutôt plat. Pour pallier à cet inconvénient, j'avais précieusement conservé les éléments en relief que j'avais coupés la semaine précédente lors de la préparation de la surface du tableau de bord, du moins ceux que je n'avais pas massacrés. Ces éléments ainsi que d'autres que j'ai fabriqués, une dizaine en tout, ont été collés sur les 6 panneaux du tableau de bord d'Eduard pour leur donner un aspect 3D. On y retrouve divers boutons, témoins lumineux et interrupteurs ainsi que le compteur photographique des canons (A). Le tour de certains cadrans a été peint en rouge, jaune et bleu (B) avant que l'ensemble des panneaux reçoive une couche de gris de Payne de True Earth. Eduard fournit une feuille d'acétate avec les fonds des cadrans imprimés en noir. Cette feuille a été découpée et les fonds de cadrans collés aux panneaux d'Eduard avec du vernis transparent. Pour faire le blanc du fond des cadrans, la portion « tableau de bord » de la pièce de Airfix a été peinte en blanc alors que le reste était peinturé en vert cockpit. Avant de coller les panneaux d'Eduard à la pièce de Airfix, il a fallu installer 3 manettes fournies par Eduard (C). Question d'avoir un espace pour accueillir les bases des manettes, j'ai creusé le tableau de bord de Airfix pour y faire un trou à l'endroit adéquat. Le panneau d'Eduard comporte 3 fentes, séparées par 2 « barreaux », et les instructions nous suggèrent d'insérer les manettes dans les fentes, une par fente, et de les coller sur les côtés des « barreaux ». La surface de contact est insignifiante et je n'ai même pas essayé d'utiliser cette option qui m'apparaissait impraticable. La première solution a été de coller des tiges carrées de 0,3 mm, soit la largeur des « barreaux », pour augmenter l'épaisseur des côtés de ces derniers et, de ce fait, la surface de contact avec les manettes. Premier échec, ce n'est pas assez solide; les tiges décollent trop facilement. La deuxième solution a été d'utiliser des tiges carrées plus grosses, de 0,5 mm de côté, et, en plus de les coller sur les « barreaux », de s'en servir pour prendre en « sandwich » les manettes dans un grand amalgame de tiges, « barreaux », manettes et colle. Deuxième échec, trop compliqué, il y a trop de morceaux à coller en même temps et j'en étais à tordre involontairement les « barreaux » quand j'ai décidé de m'arrêter. La troisième solution fut de sortir l'artillerie lourde. J'ai installé un fond au trou du tableau de bord de Airfix, à exactement 0,5 mm de profondeur et je me suis assuré qu'il était très solide avec beaucoup de colle cyano. J'ai ensuite collé les manettes sur des bouts de tige carrée de 0,5 mm, la profondeur du trou amélioré, que j'ai ensuite installés sur mon nouveau fond. En faisant attention de bien positionner les manettes aux bons endroits, ça s'est bien déroulé. Tout est parfait. C'est le moment que j'ai choisi pour échapper mon bel assemblage. Une des manettes s'est désolidarisée de l'ensemble et a disparu dans un espace inconnu. J'ai alors entrepris de longues recherches et, comme je commençais à examiner des solutions alternatives, la manette perdue s'est matérialisée à un endroit que j'avais déjà examiné au moins 2 fois. Un peu de colle et la manette est de retour bien fixée à sa position.



L'installation des manettes a grugé beaucoup de mon temps de maquettisme et la semaine s'est terminée par l'installation des panneaux d'Eduard sur le tableau de bord de Airfix et les finitions de peinture ici et là.

Jean-Guy P.

Malgré les embûches rencontrés lors de ces étapes, le résultat en vaut la peine. Bravo et bonne suite.

FIN D'ANNÉE 2020

D'abord un gros merci à Jean-Pierre pour ses encouragements répétés. Je donne peut-être parfois l'impression de me plaindre des difficultés que je rencontre lors du montage de ma maquette. En réalité, j'ai constaté que surpasser les obstacles qui se dressent en cours de réalisation d'un projet est ce que je préfère le plus. Comme le dirait Nicole, j'aime ça quand c'est compliqué et je m'arrange pour que ça le soit.

Constatant où j'en étais rendu avec le Mosquito, je me suis dit que j'étais en position de fermer l'année 2020 en beauté en terminant la section horizontale du cockpit, c.-à-d. le cockpit à l'exception des côtés. D'autant plus que, cette année, les préparatifs du jour de l'an ne m'occupent pas trop. J'ai prévu d'écouter une couple d'émissions humoristiques à la télévision avec Nicole pour le réveillon, et de faire la même chose demain et pour plusieurs jours qui suivront. Heureusement, Nicole est de bonne compagnie. Elle fait même semblant de s'intéresser aux progrès du Mosquito. Donc, si on en vient au modélisme, en plus de coller tous les sous-ensembles du cockpit réalisés jusqu'à présent, j'ai ajouté le manche à balai (A), le palonnier en photogravure d'Eduard (B) et une belle courroie de cuir (C) pour éviter que les cartes et instruments du navigateur ne glissent et tombent sur le plancher. Avec cet assemblage, on fait apparaître l'espace de rangement pour le parachute du navigateur (D).



Je suis super content de terminer 2020 sur cette note d'autant plus que je suis plutôt satisfait de l'allure du projet. Sur ce, je m'en vais fêter devant la télé avec Nicole. Bonne année 2021!

Jean-Guy P.

Et bien le projet termine bien l'année 2020 en beauté. Avec grand plaisir j'ai suivi ce projet débuté au cours de 2020. C'est en visionnant les différentes étapes que nous apprécions tout le travail accompli et le résultat obtenus.
Bravo et encore merci de ce partage de ton projet. Mes meilleurs voeux pour la nouvelle année et bonne suite dans ce projet. Tu nous motive à persévérer dans nos différents projets malgré tous les problèmes inhérents à cette passion qu'est le modélisme.

SEMAINE 18 - Étrennes du jour de l'An

Mon père m'a souvent raconté qu'il ne recevait pas de cadeaux à Noël lorsqu'il était enfant dans les belles années 1910-1920, mais qu'on lui donnait plutôt des étrennes au jour de l'An. Comme je me suis réveillé un peu tard pour Noël, J'ai décidé de m'offrir des étrennes et d'en raviver la vieille tradition. Le premier janvier au matin, j'ai donc ouvert, sans grande cérémonie, la boîte de carton ondulé brun que m'avait livrée Postes Canada quelques jours auparavant. Je n'ai pas été surpris d'y trouver des pièces de rechange en résine d'Ultracast pour mon Mosquito puisque j'avais fait la commande moi-même. J'ai quand même gardé un petit côté enfant et j'ai passé le reste de la semaine à jouer avec mes nouvelles bébelles. Ce sont 2 roues principales, la petite roue de queue, des garde-boue pour les roues principales et des plaques cache-flammes pour les moteurs. Au départ, je voulais seulement remplacer les roues principales, mais je me suis laissé tenter par d'autres offres que j'ai vues sur le site Web d'Ultracast même si elles ont été conçues pour le kit de Tamiya. Je vais essayer de les adapter.



Les roues originales de Airfix ont 2 problèmes qui me tracassaient. Le premier est qu'elles sont faites en 2 moitiés et que leur assemblage laisse un joint extrêmement difficile à cacher. Le deuxième est que la sculpture des pneus n'a qu'une vague ressemblance avec celle qui était sur les vrais appareils. Avec les roues d'Ultracast, ces 2 difficultés sont réglées.



J'ai commencé par enlever tous les bouchons (ou les tiges, je ne connais pas le terme exact) de coulée de mes nouvelles acquisitions. J'ai alors eu une grosse-petite déception. Cette opération a laissé une cicatrice disgracieuse de presque 1 cm de long, avec des trous et des bosses, sur chacun des pneus. Pour les autres morceaux, les cicatrices sont minimes et faciles à éliminer. Les pneus d'Ultracast ont une partie de leur surface écrasée pour représenter un pneu un peu affaissé sous le poids d'un avion. C'est une bonne pensée et, autre bonne idée, cette surface écrasée correspond au bouchon de coulée. J'ai commencé par boucher les trous et sabler les bosses des 2 pneus. J'en suis actuellement à graver les sculptures manquantes avec la pointe d'une lame d'X-Acto. C'est un peu dur sur les doigts et, surtout, pour les yeux. Pour chaque pneu, je procède en plusieurs séances réparties sur 2-3 jours. J'ai un pneu de fait et j'en suis au deuxième.

Jean-Guy P.

Du superbe travail
Et, autant que possible, une excellente année à vous et à vos proches

SEMAINE 19 - Bandes de roulement

D'abord, merci à Stéphane pour ses encouragements et bons vœux de France.

J'ai commencé la semaine par la gravure des rainures de la sculpture des blocs de la bande de roulement du deuxième pneu. Comme ce n'est pas exactement le genre d'activité qui me plaît le plus, j'ai manqué un peu de motivation et je me suis traîné les pieds. Ça m'a donc pris quelques jours, mais j'ai fini par en voir la fin. Avec près d'une quarantaine de blocs à sculpter par pneu, c'était inévitable que ça prenne un bon effort. L'important est que le résultat me satisfasse, ce qui est le cas. Les roues ont été apprêtées avec du True Earth Preshading PRM primer qui est d'un brun très foncé. Les jantes ont alors reçu une couche de base Vallejo Metal color dark aluminium. Considérant que l'apprêt constituait déjà un fond de la bonne couleur pour les pneus, je me suis attaqué aux blocs des bandes de roulement. Chaque bande contient 266 blocs, ce qui fait plus de 500 blocs pour les 2 pneus. Après avoir considéré diverses options, j'ai décidé de peindre chaque bloc individuellement avec du True Earth Payne Grey. C'est moins difficile pour les yeux et le doigts que la sculpture. C'est juste un peu long et j'ai réussi à faire le premier pneu en 2 jours. J'aime bien le résultat; la couleur et l'effet sont ce que je désirais.



Il faudrait bien que je finisse ces roues au cours de la prochaine semaine. Je m'en vais donc peinturer les blocs du deuxième pneu.

Jean-Guy P.

SEMAINE 20 - Problème imprévu

Cette semaine a été marquée par un problème de santé imprévu. J'ai eu une intervention d'urgence au laser à mon oeil droit suite à des déchirures de la rétine. Je vais bien, mais ma vision est brouillée. Je serai donc limité dans mes travaux pour quelque temps. Je ne vais pas faire ce que je veux, mais ce que je peux.

J'avais eu le temps de peinturer les blocs de la deuxième roue. C'est toujours cela de gagné. Pour le reste de la peinture des roues, il faudra attendre un peu.

J'avais commencé à examiner l'installation du train d'atterrissage pour voir comment je pouvais m'y prendre. Je joins une photo avec les pièces du kit pour une des 2 roues :

A - les 2 moitiés de la nacelle qui loge un moteur et un train d'atterrissage; il n'y a aucun détail à l'intérieur qui sert de bords pour le logement du train; il y a 2 petits trous ronds de chaque côté pour les charnières des trappes; il y a 2 marques rondes de pistons d'éjection qui servent lors du moulage du plastique et de nombreuses éraflures;

B- des pièces pour le train incluant de grandes pièces qui représentent la jambe et des tiges du système d'extension/rétraction; sur les portions de la jambe, il y a de nombreuses marques de piston d'éjection et des dépressions importantes (X) dues à des défauts lors du moulage;

C- le garde-boue en 3 pièces;

D- la paroi pare-feu de l'avant du logement du train avec un cylindre pour attacher la jambe.

On voit aussi sur la photo un des garde-boue d'Ultracast conçu pour les kits de Tamiya (E).




Après un examen de ces pièces et de photos de vrais Mosquito, il manque principalement:
- une cloison pour le « dessus » du logement; si on accole la nacelle assemblée à sec au haut de l'aile, il y a un espace vide important entre les deux de chaque côté du logement;
- une cloison pour l'arrière du logement; il n'y a rien dans le kit et on voit directement l'arrière de la nacelle;
- le vérin pour manoeuvrer le train d'atterrissage;
- un ensemble de barres  à l'intérieur du logement qui soutient le train;
- un réservoir d'huile pour le moteur situé dans le logement.

On voit donc qu'il y en a pour des heures de plaisir à modifier, corriger et fabriquer de nouveaux morceaux. Je devrais y trouver mon compte même si je suis limité.

Jean-Guy P.

Le pneu est superbe, beau travail. Pour la suite à cette chirurgie je te souhaite bonne guérison.

SEMAINE 21 - Nacelles (partie 1)

Ce fut une toute petite semaine de modélisme avec quelques jours à ne pas pouvoir travailler et le reste avec un oeil embrouillé. Je ne me plains pas car, voilà pas tant d'années que cela, j'aurais été condamné à un seul oeil pour le reste de ma vie. Aujourd'hui, grâce à une intervention mineure, je devrais m'en tirer avec presque rien. De plus, on dirait que ça s'améliore tranquillement.

J'ai donc eu du temps supplémentaire pour réfléchir et il m'a finalement semblé plus approprié de travailler le plus possible l'extérieur des nacelles avant de faire l'installation des roues. Ces dernières risquent d'être encombrantes et d'être endommagées si je travaille les nacelles en deuxième. L'examen des nacelles a montré qu'il y avait, là aussi, place à beaucoup d'amélioration. Chaque nacelle est en 2 moitiés (A) et on y installe, de chaque côté, des échappements (B) ou une plaque cache-flammes (C). La même cavité (X) sert à recevoir la base des échappements ou une grande barre cachée derrière la plaque (Y). Si on installe la plaque, on reste avec un demi-cylindre étrangement vide accollé à la nacelle. Heureusement, j'espère, j'ai des plaques de remplacement d'Ultracast (D) sans barres d'installation qui, à première vue et même si elles ont été conçues pour le kit de Tamiya, permettraient l'installation des échappements. Finalement, il y a un simulacre de grillage de protection pour la prise d'air du moteur (E), peu inspirant, qui s'installe par une tige sur le devant de la prise d'air (Z) qui n'est pas percée.



J'ai quand même pu boucher/sabler une dépression sur chaque demi-nacelle juste devant la prise d'air du moteur. Les dépressions et cavités dues à des problèmes lors du coulage du kit sont une vraie plaie. Il y en a plein et j'en ai vu encore plus sur les ailes et le fuselage. J'ai aussi remplacé une bonne partie des lignes de démarcation entre les plaques de métal qui étaient en relief par des lignes gravées. J'en profite pour rectifier la position de certaines lignes pour les rendre plus conformes à mes références et sabler des détails comme les rivets que je verrai à remplacer plus tard.

Jean-Guy P.

Le projet est en progression, bravo et bonne suite.

SEMAINE 22 - Nacelles (partie 2)

J'y voyais un peu mieux cette semaine et, dans les circonstances, j'ai bien progressé. J'ai terminé le remplacement des lignes en relief par des lignes creusées. Voici rapidement ce qui a été fait:
A - position et taille rectifiées; il y avait aussi une ligne verticale dans cette zone qui a été éliminée;
B - décalée vers l'arrière;
C et D - gravées aux mêmes endroits;
E - nouvelle ligne;
F et G - gravées aux mêmes endroits.



Certains détails étaient aussi représentés par des lignes en relief et ont aussi été remplacés par des contours creusés. Il s'agit des plaques de métal résistant à la chaleur à la sortie des échappements (1), de trappes d'accès (2 et 3 [côté droit seulement]). Mes références montrent un orifice du côté gauche dans lequel on peut voir un tuyau qui laisse échapper ce qui ressemble à de l'huile. Pour le moment, un trou a été foré (4). J'ai décidé de remplacer les écopes du kit qui sont sans ouverture et qui nuisent à mon travail de sablage. Pour l'instant, j'ai percé des trous aux endroits où seront mes futures écopes « en scratch » (5 [côté gauche seulement], 6 et 7).  Chemin faisant, j'ai sablé tous les boulons, rivets et attaches, ainsi qu'un drôle de bourrelet qui était complètement à l'avant de chaque demi-nacelle, mais dans la partie du bas seulement.

Jean-Guy P.

Hello

Ca avance joliment bien

Amicalement
Stéph.

SEMAINE 23 - Nacelles (partie 3) et trappes (partie 1)

Merci d'abord à Jean-Pierre et Stéphane pour leurs encouragements qui me stimulent à tout coup. De plus, j'ai eu, hier, la première rencontre de suivi avec le rétinologue qui a opéré mon oeil et il semble que tout se déroule pour le mieux dans les circonstances. Je vais presque pouvoir reprendre mes activités habituelles.

Du côté modélisme, j'ai d'abord clos pour un bout de temps les travaux sur l'extérieur des nacelles. Les prises d'air du kit sont sans ouvertures (A) et j'en ai donc creusées (B). La finition est un peu grossière pour le moment, mais elle sera améliorée lorsque les moitiés de nacelles seront assemblées. J'ai ensuite fait un travail d'huile de bras, pas trop exigeant pour mon oeil : j'ai poli les surfaces des nacelles en les ponçant. Ça m'a permis d'éliminer un tas de bosses, trous, éraflures et autres imperfections qu'il est primordial d'éliminer pour des nacelles dont le fini sera métallique.



Ensuite, j'aurais dû alors commencer l'intérieur du compartiment de rangement des roues, mais, comme je n'étais pas sûr de la position exacte des charnières des trappes, je me suis dit qu'il était aussi bien de s'attaquer aux trappes elles-mêmes. J'ai profité de mon élan et j'ai poli l'extérieur des trappes par ponçage. L'intérieur des trappes du kit a des trous causés par les tiges d'éjection des moules et les détails sont exagérés. C'est donc sans surprise que je me suis décidé à tout boucher ou sabler pour avoir une belle surface lisse et vierge. Eduard propose une alternative  dans son ensemble de photogravure qui va me servir de base. Sur chaque porte, j'ai donc collé une première pièce de photogravure après y avoir percé un trou (C) pour pouvoir éventuellement installer un anneau pour un câble servant à la fermer. Pour chaque porte, il y a un deuxième câble, toujours pour la fermer, qui n'est pas relié à un anneau, mais à une tige sur le devant. Je ne crois pas que je pourrai mettre cette tige, mais j'ai creusé un trou dans l'épaisseur de la porte pour y coller directement un câble. Les trous ne sont pas visibles sur la photo, mais leurs positions sont indiquées (D).



Bon, ce fut une bonne semaine. La meilleure depuis un moment.

Jean-Guy P.

Je suis ton projet depuis le début Jean-Guy et je peut te dire que point de vue patience , persévérance et habileté je suis à des lunes de tout ça , je suis en admiration ;la seule raison pourquoi je ne réponds pas à tous  tes articles c'est que le forum et moi on ne s'entend pas bien, parfois ça fonctionne et parfois j'en ai pour des semaines à ne pas pouvoir m'y brancher et je ne sais pas pourquoi ça doit un problème de connection . Bonne continuation et j'ai bien hâte de le voir en vrai

Même commentaire que Serge, un projet que nous suivons avec grand intérêt. Merci Jean-Guy de partager cette aventure dans le merveilleux univers du modélisme. À la prochaine étape.

SEMAINE 24 - Stabilisateur et gouverne de profondeur (partie 1)

Voyant l'approche de la marque des 6 mois pour ce projet, je me suis dit que je devrais terminer une partie significative pour garder un bon moral. J'ai donc passé quelques jours à travailler sur les hélices, mais j'ai eu vraiment beaucoup de difficultés avec la peinture. Comme la frustration commençait à s'accumuler et que le but de mes activités de modélisme est plutôt d'avoir du plaisir, j'ai mis les hélices de côté pour permettre au temps d'arranger les choses. Je suis alors passé au stabilisateur et à la gouverne de profondeur. Je peux ainsi m'attaquer à une partie en bois pour la première fois de la construction. Ce serait bien pour un projet dont le point focal est justement la finition en « bois ».

Pour les vrais appareils, le stabilisateur était en bois, mais la gouverne de profondeur était en métal. Évidemment, la surface des pièces du kit est remplie d'imperfections et de lignes en relief qui sont incompatibles avec un fini métallique ou avec les décalques de grande dimension que je veux utiliser à cause des bulles qui seraient trappées. Avant de coller les moitiés du dessus et du dessous de chaque côté, j'ai percé des trous de différents diamètres pour éventuellement installer de petits « panneaux » qui se retrouvaient sur ces parties (A, B et C). Les panneaux A, les plus gros, étaient représentés par un anneau en relief dans le kit. Il y en avait un sur le dessus d'un côté et un sur le dessous de l'autre côté. Toutes mes références montrent ces panneaux sur le dessous pour les 2 côtés. Le sablage de l'anneau offensant et le perçage d'un trou au bon endroit règlent la question. Après plusieurs mois de réflexion, j'ai opté pour la gravure de lignes entre les panneaux de « bois ». Je suis certain qu'il va falloir retailler les décalques après les avoir posés et l'expérience acquise avec un autre modèle m'a appris que les petites lignes gravées sont fort utiles. Donc, j'ai gravé 3 lignes sur chaque surface de stabilisateur (D) qui délimitent 4 sections.



Pour la prochaine semaine, je vais essayer d'oublier les hélices et tenter de progresser sérieusement avec le stabilisateur et la gouverne de profondeur.

Jean-Guy P.

Chaque étape nécessite un travail méticuleux, le succès du projet en dépend. Beau travail bravo.

SEMAINE 25 - Stabilisateur et gouverne de profondeur (partie 2)

Encore merci à ceux qui m'écrivent des mots d'encouragement et, en particulier, à Serge et Jean-Pierre qui l'ont fait au cours des dernières semaines.

J'ai commencé la dernière semaine en perçant des trous (A) pour les ouvertures qui donnent accès aux tiges qui retiennent la gouverne de profondeur au stabilisateur. Une plus grande proportion des ouvertures est dans le stabilisateur. Je me suis ensuite occupé de la surface de  la gouverne. Il y a une ligne en relief (B) qui représente la démarcation entre 2 pièces de métal. Elle a été poncée ainsi que les dizaines de boulons qui ponctuent la gouverne. En plus de m'empêcher de sabler ou de boucher les imperfections de surface, les boulons sont trop en relief. On dirait que le stabilisateur est fait de grosses plaques d'acier boulonnées comme sur un tank. Aussi, ils sont en lignes trop nombreuses et ils sont trop distancés sur chaque ligne. Une fois la tonte des boulons terminée, j'ai gravé une ligne de démarcation de plaques de remplacement (B) ainsi que de nouvelles (C) que j'ai pu voir dans une de mes références. Avec une microscie et beaucoup de maladresse, j'ai alors séparé stabilisateur, gouverne et compensateurs. Les lignes que j'avais coupées avaient toutes sortes d'ondulations. J'ai pris mon légendaire courage à 2 mains et, après 4 jours et de nombreuses couches de putty et de cyano gap filling, j'ai réussi à rectifier raisonnablement les choses. J'ai fini par un polissage léger pour pouvoir repérer et corriger les dernières imperfections.



Suite la semaine prochaine.

Jean-Guy P.