Mosquito FB Mk VI 1/48 - Défi Chicken Con

SEMAINE 107 - Cockpit droit (partie 8)

J'ai commencé à mettre de la couleur dans le côté droit du cockpit au cours de cette semaine numéro 107. Auparavant, j'ai vérifié si je n'avais pas oublié quelque chose et j'ai trouvé une belle petite boîte avec une agréable ouverture ronde sur le devant sur la carte de photogravure d'Eduard. Je l'ai montée et installée (A). Je ne sais pas à quoi elle pouvait servir mais je l'ai vue dans au moins une de mes références. J'ai ensuite passé une couche d'apprêt gris sur le cockpit suivie d'une couche de vert. J'ai alors pu poser des transferts humides de HGW pour le sens de rotation de la barre de verrouillage (B), pour aviser du rôle de la poignée d'ouverture de secours de la porte (C) et pour rappeler gentiment qu'il y a une hélice juste de l'autre côté de la porte et qu'il faut y faire attention (D). Eduard fournit une poignée en photogravure pour l'ouverture de secours. Étrangement, il manque la barre par laquelle on saisit la poignée et il n'y a aucune instruction à cet effet. Il y a aussi 2 petites « oreilles » à plier pour coller la poignée au cockpit. En essayant de plier ces appendices, la petite poignée s'est payé un vol jusque sur mon plancher. Photogravure en laiton sur plancher de bois, le contraste n'est pas fameux. C'est couché sur le côté pour ratisser le plancher centimètre par centimètre que j'ai retrouvé ma fuyarde. J'ai été sans pitié et je lui ai coupé les « oreilles », décidé à m'en passer. Pour compléter correctement la poignée, j'ai taillé un bout de tige plastique que j'ai collé entre les extrémités de la pièce d'Eduard que j'avais soumises à des torsions non prévues aux instructions mais fort utiles pour bien fixer la tige. J'ai collé la poignée après l'avoir peinte en rouge (E). Dans les vrais Mosquito, la poignée était reliée par une corde de métal à la charnière du haut pour déclencher l'ouverture de secours. C'est un détail trop fin pour être visible, surtout lorsque l'échelle sera installée, et je crois que je vais pouvoir m'en passer. Finalement, j'ai peint un bout de tige plastique en rouge pour simuler le manche de la pompe hydraulique manuelle, j'y ai posé des inscriptions blanches provenant de la planche de transferts humides et je l'ai collé à l'endroit prévu sur ses supports (F).



On continue.

Jean-Guy P.

Le projet se poursuit avec de beaux détails ajoutés, bravo et bonne suite.

Super !...
Ca sort super bien !..Go,go,goooooo !

Encore et toujours un travail d'orfèvre...!!! Chapeau !
On attend la suite avec impatience

SEMAINE 108 - Cockpit droit (partie 9 et fin)

Je reprends là où j'en étais rendu voilà un peu plus de 6 mois. Pour ne pas me décourager avant de recommencer, je ne considère que la semaine qui vient de passer dans le décompte des semaines de construction. De toute façon, je n'ai pas touché au montage du Mosquito dans l'intervalle. J'étais fatigué de cette maquette et la construction s'étirait de plus en plus. Je suis donc passé à autre chose temporairement et me revoici plein d'énergie positive pour un bout de temps j'espère.

J'ai donné un bon effort au cours de la dernière semaine et j'ai terminé le côté droit du cockpit. J'ai commencé par les boîtes de connexion et de contrôle. J'avais préparé le devant d'une des boîtes pour une jolie pièce de photogravure d'Eduard avec des cadrans. J'ai donc collé cette pièce et peint le reste du boîtier en gris très foncé (A). J'ai fabriqué une boîte de connexion en collant 2 morceaux de carte plastique pour obtenir la bonne épaisseur et, là aussi, j'ai peint en noir avant de coller (B). Eduard fournit une petite boîte de contrôle que j'ai vu dans quelques unes de mes références. Je l'ai installée après avoir mis un morceau de carte à l'arrière pour lui donner du volume (C). J'ai décidé d'installer du câblage et il fallait d'abord percer les boîtes pour installer des connecteurs faits avec de la tubulure d'aluminium (D). Les câbles ont ensuite été installés (E) sauf ceux les plus à l'arrière à poser plus tard. Avec les connecteurs en place, c'est relativement facile. Rendu à cette étape, il y a eu un problème à régler. Airfix a fabriqué le siège du navigateur fixé sur une plaque de blindage. Or, le côté de cette plaque de blindage est conçu pour être collé sur la cloison du cockpit. Pas de place pour les câbles que je viens de poser. Je ne reproche rien à Airfix, leur kit n'a pas été conçu pour qu'on y installe des câbles; c'est un problème que j'ai créé en voulant modifier leur maquette. Avec une lame, j'ai délicatement découpé une partie de la plaque de blindage pour faire un espace pour le passage des câbles. C'aurait été plus simple si le siège du navigateur et sa plaque de blindage n'avaient pas déjà été peints et installés confortablement au sein de l'assemblage du plancher. Enfin, ça n'a pas été trop mal et la coupure a été peinte et la modification n'est pas apparente. Le navigateur ne voulait pas recevoir les câbles sur la tête à tout bout de champ et, pour le satisfaire, j'ai installé des attaches faites avec des retailles de plaque de photogravure (F). Il restait des détails de la porte à s'occuper. Mon iPad n'est pas fait pour faire de la macrophotographie et la porte et ses détails semblent croches sur la photo, mais ils sont droits dans la réalité. Ces détails ont été: des pochettes de rangement pour des lampes ou autres petits objets (G), l'échelle à laquelle j'ai ajouté la courroi de cuir noir qui servait à la maintenir à la porte (H) et la poignée pour tirer la porte vers l'intérieur (I). Pour terminer, j'ai fabriqué en « scratch » un enregistreur de dérive qui  n'est visible que de face sur la photo (J). Cet appareil servait à déterminer la force latérale des vents pour pouvoir apporter une correction à la direction du vol pour éviter de se retrouver décalés de dizaines ou même de centaines de kilomètres. C'est un instrument à la fois simple et ingénieux. J'ai déjà fabriqué et installé la face extérieure de la trappe de l'enregistreur lors des semaines 97-98-99 et la face interne lors de la semaine 106. Essentiellement, l'enregistreur de dérive est un périscope horizontal monté sur rail qui pouvait être glissé de côté pour pouvoir faire sortir son tube par la trappe et regarder vers le bas. Le navigateur notait l'angle apparent de déplacement du sol ou de la mer sous l'avion. S'il n'y a pas de vent de côté, le déplacement apparent est tout droit vers l'avant, mais plus les vents de côté sont forts, plus l'angle est prononcé. Je ne suis pas sûr, mais il devait y avoir une sorte de vernier/rapporteur d'angle dans l'oculaire de l'enregistreur pour une mesure la plus précise possible. Il y avait 2 cadrans ronds à l'avant de l'enregistreur: un gris métallique qui contenait vraisemblablement des informations pour analyser les données recueillies et un blanc qui devait servir à rapporter les résultats à transmettre au pilote.



Somme toute, ce fut une semaine assez occupée et fructueuse. Sans vouloir être exagérément optimiste, je pense que je suis à l'aube de fermer le fuselage.

À la prochaine.

Jean-Guy P.

Bon retour sur le projet, beau travail. Bonne suite.

du grand art !

Parle-moi de ca !
   Je te comprend c'es tout a fait normale , c'es une des raison pourquoi je monte des chose différent question de garder et retrouver la motivation d'avancer .. Il faut dire que souvent ces les information qui manque !

GO,GO,GOOOOOOOOOOOOOOO !

Très beau travail de précision. Bravo!!!
Merci pour la photo et les explications.

SEMAINE 109 - Fermeture du fuselage

D'abord, merci à Jean-Pierre, Stéphane, Jean-Marc et Mario pour leurs mots d'encouragement. J'avoue être un peu surpris après être resté silencieux pendant presque un an.

La meilleure nouvelle de la semaine dernière est que j'ai travaillé sur le Mosquito à chaque jour. J'ai commencé par la série de câbles qu'il restait à installer complètement à l'arrière du cockpit (A). Je les ai coupés passablement plus long que nécessaire et je les ai passés par les connecteurs du panneau arrière sans les coller. J'ai ensuite approché avec précautions l'assemblage du plancher (comprenant le panneau arrière et les câbles) de la moitié droite du fuselage jusqu'à ce que je sois assez près pour pouvoir coller les câbles dans les connecteurs de la boîte installée sur la paroi du fuselage. J'ai alors pu pousser l'assemblage du plancher à sa place en tirant, en même temps, les câbles par l'arrière du panneau. C'est un peu difficile à expliquer mais ça a été un peu difficile à faire aussi. Il me manquait une main pour bien faire. L'assemblage du plancher a alors été collé par le dessous au fuselage droit. J'ai alors fermé le fuselage en ajoutant sa moitié gauche au reste. Je joins des photos qui donnent une idée de ce que l'on peut voir du cockpit. Ça me semble bien. En tout cas, je suis bien content. Sur une des photos on peut voir la plaque de blindage du navigateur que j'ai coupée pour pouvoir passer les câbles (B).

J'avais alors encore 3 choses à faire en lien avec la fermeture du fuselage : 1-assurer l'esthétique du joint comme il est d'usage pour n'importe laquelle maquette, 2-renforcer le joint qui est fragile à cause de tous les trous et ouvertures que j'ai pratiqués, et 3-ajuster les ouvertures parce que le côté droit est un peu plus long que le gauche. J'ai fini la semaine à renforcer le joint, ce qui me semblait le plus pertinent pour éviter des problèmes à court et long termes. Il faut dire que j'ai découvert une souplesse étonnante des moitiés de fuselages au niveau de la soute à bombes lors de l'assemblage qui témoigne de l'affaiblissement de la structure de la maquette. J'ai fabriqué une série de morceaux sur mesure pour renforcer les joints entre les moitiés de fuselage et avec l'assemblage du plancher. Je les ai collés par l'intérieur, à cheval sur les joints, pour recouvrir presque tout. J'ai pris mon temps parce que, même si les ouvertures étaient assez grandes pour pouvoir entrer un doigt et maintenir les renforts le temps que la cyano « fige », je ne voulais pas que mon appendice reste collé à l'intérieur du Mosquito. Ce n'aurait pas été pratique. Maintenant, le fuselage est plutôt solide.





Je vais continuer à travailler sur ce joint au cours de la prochaine semaine.

Jean-Guy P.

Yes SIR , une autre belle avancer, Ton cockpit as une belle allure , lâche pas j,ai bien hâte de voir la suite !
Go,go,gooooo

On suit ça avec assiduité et délectation

Effectivement très plaisant à suivre comme projet!!!

Une très belle avancée dans ce projet, bravo.

SEMAINE 110 - Ajustements du fuselage

Au cours de la semaine 110, qui fut une semaine honnête, j'ai continué le travail en lien avec la fermeture du fuselage. Je me suis concentré sur la partie centrale. Il y a eu principalement un travail important de sablage du joint entre les 2 moitiés de fuselage tant sur le dessus que sur le dessous (zones entre les traits rouges). Il fallait non seulement enlever les quelques rares bavures de colle, mais aussi et surtout égaliser les surfaces collées. Probablement à cause des traitements auxquels j'ai soumis la maquette, le diamètre de la moitié gauche était plus grand que celui de la moitié droite. Il a fallu du méga sablage pour y arriver et refaire la gravure des lignes de séparation entre les panneaux de bois qui avaient été effacées. Au dessous, il a fallu ajuster, en sablant, les décalages vers l'avant ou l'arrière des ouvertures à chaque extrémité de la zone travaillée ainsi que d'une grande ouverture circulaire (A). Une ligne a été gravée tout le long du joint. La même chose a été faite sur le dessus à la différence que le joint a été complètement fermé (et non gravé) au niveau d'une bande de renforcement (B) et de la plaque qui unit le fuselage à la queue (C). Dans ce dernier cas, je me suis aperçu que la forme de la plaque était légèrement différente des 2 côtés ainsi que la position des rivets. J'ai donc rectifié les 2 problèmes en modifiant le côté droit. Finalement, j'ai bouché la cavité en forme de caverne du côté gauche de la queue au niveau du tube de Pitot et j'ai creusé un trou destiné à recevoir un beau tube en laiton tourné fabriqué par Master pour un kit Tamiya. J'ai essayé le tube juste pour voir (D). Je n'ai pas eu le temps d'ajuster les 2 ouvertures près du cockpit (E) dont les décalages vers l'avant ou l'arrière sont plus problématiques.



À la prochaine.

Jean-Guy P.

Plusieurs étapes franchies depuis le début, bravo pour la patience et la tenacité dans ce projet.
Bonne suite et merci pour le partage.

CCCCCCCCCCCCCCCool !

SEMAINE 111 - Escarmouche dans une zone mystérieuse

Dans mes travaux qui font suite à la fermeture du fuselage, je me suis attaqué à une des zones qui me préoccupait le plus, celle sous le fuselage et à l'arrière de la roulette. Il y avait, pour plusieurs versions du Mosquito et pour la plupart des chasseurs-bombardiers Mk VI, un carénage dont l'utilité semble avoir été oubliée. Comme il se doit, la maquette d'Airfix possède une représentation de ce carénage (flèche). Cette représentation est toutefois simplifiée et, surtout, il manque une portion creusée (concave) encore plus à l'arrière. Pour plus de renseignements sur ce carénage, je propose la lecture du post DH Mosquito tail fairing - Monica or signal light? dans Britmodeller.com (cliquer ici). On y trouve plusieurs photos et une discussion sur ce qui a bien pu y avoir de caché sous celui-ci Même si le logement pour le système de radar Monica, conçu pour détecter l'approche de chasseurs ennemis par l'arrière, est une hypothèse fréquemment retenue, il semblerait encore plus probable que le carénage ait servi à protéger un système de communication lumineuse (Type F flasher). Une autre possibilité est que le carénage ait été prévu à l'origine pour un usage oublié mais qu'il aurait continué à être installé au cas où. On en aurait alors profité pour installer Monica, Type F ou autre matériel.

Mon plan A prévoyait de percer, avec une bonne mèche, un trou cylindrique à la fois dans le carénage et la portion à l'arrière. C'était la version optimiste et simpliste et, comme je n'ai pas trouvé d'endroit susceptible de recevoir une mèche avec une chance de succès raisonnable, j'ai abandonné l'idée. Je suis passé au plan B, remplacer le carénage d'Airfix par un demi-cylindre. J'ai donc coupé et sablé le carénage original. Tant qu'à y être, j'ai sablé la ligne de démarcation entre des panneaux de métal (A) et je l'ai remplacée par une ligne gravée. J'ai aussi sablé 4 « attaches» (B) qui servaient à tenir les panneaux ensemble. Airfix les a moulées en forme de goutte alors qu'elles étaient plates. J'ai trouvé, dans mes pièces non utilisées d'autres maquettes, un demi-cylindre d'à peu près le bon diamètre et j'y ai taillé la forme appropriée, mais en un un peu plus gros que nécessaire pour me donner du jeu pour un ajustement. Argh! Comme le demi-cylindre s'appuie, à cause de son épaisseur, par son milieu sur la surface concave du fuselage au lieu de s'y coller par ses bords, il se crée un gros espace merdique entre les 2 que je n'avais pas prévu. Ouais!



Bon, je dois trouver un plan C pour la suite. J'ai une ou deux idées.

Jean-Guy P.

NNNNNNNNNNNNNICE !

SEMAINE 112 - Plan C phase 1

Je suis donc passé au plan C pour la réalisation de mon carénage mystère. Dans celui-ci, je m'attaque d'abord à la portion creusée concave qui est la plus à l'arrière. J'ai pris un autre morceau de demi-cylindre semblable à celui utilisé lors du plan B pour la portion avant. J'ai sablé l'intérieur pour obtenir un cylindre avec une paroi de moins de 0,2 mm d'épaisseur. La suite a été plus compliquée, il s'agissait de tailler un trou dans le fuselage pour accueillir le demi-cylindre et, en parallèle,  de tailler le demi-cylindre pour que sa forme s'ajuste au trou. Comme le fuselage est courbe et qu'il s'arrondit vers le haut plus on va vers l'arrière, on a une forme ronde irrégulière en 3 dimensions et il faut y penser à deux fois pour le taillage. C'est loin d'être intuitif. J'ai donc pensé deux fois et je n'ai pas trouvé autre chose à faire que de couper, creuser et sabler très lentement le fuselage et le demi-cylindre. J'ai procédé « à l'oeil » et j'y suis finalement arrivé. Le demi-cylindre, du moins ce qu'il en restait, a été collé avec un excès de colle cyano, puis le tout a été poncé pour enlever les débordements de colle et les dépassements. Il a fallu aussi ajuster l'intérieur du demi-cylindre pour lui donner une forme ronde acceptable. Le résultat est pas trop mal (A). Dans la foulée, j'ai lissé une partie du joint entre les 2 moitiés de fuselage (B) et j'ai égalisé l'extrémité arrière du puits de la roulette (C).



Maintenant la suite.

Jean-Guy P.

CCCCCCCCCCCCCCCool !